Lorsque l’on interprète un thème astrologique, il est courant de dire que tel astre est maître de telle maison car il exerce une dignité sur le signe dans lequel tombe la dite maison.
La planète qui exerce une maîtrise dans tel ou tel signe dispose donc des astres qui sont locataires temporaires de l’espace occupé par une maison astrologique du dit signe. Mais à côté de ce jeu d’influence des astres, par dignités, les uns par rapport aux autres, certains confondent souvent la « Joie » d’une planète en maison avec une dignité se rapportant au signe, et l’interprète, du coup, sur le même mode.
Si vous êtes dans ce cas, vous commettez l’erreur de confondre deux systèmes qui se complètent, se superposent, mais ne se confondent pas. J’entends par là, et pour prendre un exemple afin de bien nous faire comprendre, que si Mars est en Bélier en Maison III dans le thème radical d’un consultant, et que dans cette même maison III ce trouve également la Lune, il convient de bien distinguer de quoi ‘l’on parle.
Mars est maître du Bélier et donc exerce une dignité sur les planètes en III. La Lune dépendra du Bélier dans sa modalité d’action (volontaire, entreprenante, besoin émotionnel de vivre de nouvelles expériences etc…), mais le luminaire de dépendra également de Mars, c’est à dire que les agissements et engagements concrets du natif imprimeront l’émotionnel de ce dernier ; cela influencera son humeur et son sentiment de sécurité (fonction lunaire).
Mais la Lune, qui est dite « en joie » dans la maison III, n’exerce pas de contrôle particulier sur les astres ou les choses de la III au sens d’une maîtrise par domicile ou exaltation. Elle se trouve juste dans une maison qui s’accommode pleinement avec ses qualités intrinsèques. La Lune est curieuse, aime découvrir, s’imprégner, se déplacer, etc…
Cela ne renforce par la Lune dans sa puissance planétaire. Elle (la Lune) tombe simplement dans un champs d’expérience (la maison) où elle est naturellement disposée à œuvrer.